c.v.
Félix Vayssade
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•2017-2018
faire rimer
Faire rimer comme l’acte de rassembler des entités par un jeu d’analogies formelles (des ressemblances d’enveloppe). Cette pièce est couplée avec une notice qui précise les modalités d’installation :

- «Faire rimer» doit toujours être accrochée a un mur, la
face rétroéclairé visible.
- «Faire rimer» doit être accrochée de sorte à ce qu’un humain avec les pieds au sol ne puisse pas la touchée.
- «Faire rimer» peut être accrochée pour n’importe quelle durée,
autant de fois que l’on veut et sur n’importe quelle façade extérieure.

Cette enseigne prend la place d’un excédant de la forme . architecturale, comme une greffe temporaire sur le bâtiment porteur. Cette pièce se glisse dans le contenant et prend la place d’une publicité. Une publicité ne faisant l’apologie de rien
d’autre que ce qu’elle dit : faire rimer. Ce dispositif de mise en
valeur, ce médium, permet à la pièce de s’insérer dans les circuits idéologiques communs des villes. «Faire rimer» s’insinue dans les rythmes dominateurs des logos et des pancartes pour y créer une petite (voir très petite) zone d’arythmie. «Faire rimer» est tout à la fois le système de fonctionnement du cerveau humain (par mimétisme et analogies), celui de la publicité à l’air du neuro-marketing et la base de la poésie classique.

Ce projet n’a encore jamais été activé.
Photographie de l’enseigne «faire rimer» non accrochée
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