c.v.
Félix Vayssade
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Il y a 40 000 ans, la main à touchée la paroie. Une petite partie de monde multipliée par 2. Peau/pierre. Possible début de l’impression de nôtre surface sur celle du reste du monde.

«J’aimerai quiconque entendra que je crie»

Besoin de l’autre.
La peau commune, la ressemblance.
Le premier lien.
La matrice des images qui se nourri de ce lien.

«Toi qui es nommée toi qui es douée d’identité je t’aime d’un amour indéfini»

Multiplier le corps par 2, 3, 4, 10, 100, 1000. Sa traduction fait dériver sa forme. Lorsque la main négative à été faite, l’empreinte était le jumeau. Le jumeau à été laissé : il ne pouvait pas répondre au besoin d’autre qui l’avait appelé et fait venir. Il était seulement le même emputé de la chose dont il était le reflet.

«Tout s’écrase»

Depuis ce jour, la main négative souffre de l’absence de la main. Elle dit toujours la même chose. Elle dit le manques.
Retrouver ce qui l’a déposée, il y a maintenant très longtemps, sur la paroie. Faire de cette zone de contact peau/pierre un corps autonome.
Pour ne plus jamais manquer.
Pour être au complet.
Peau/pierre

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Viens me chercher la ou tu m’as déposé un jour, c’était il y a longtemps, nous avons bien changé, mais nous sommes toujours la même chose.

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Les parties entre guillemets sont extraits de
"Les Mains Négatives", dans Le Navire Night,
Le Mercure de France 1979,
Marguerite Duras